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"Mais un jour , la retraite arrive et il faut passer à une nouvelle organisation de l' amitié..." Bye, Bye Christianne... Ainsi donc toi aussi tu nous quittes, et pour cause, tu rejoints les veinards, tous ceux qui se reposent ! Enfin, c' est ce qu' on dit, car j' en connais bien peu qui passent tout leur temps assis au coin du feu ! Il y a quelques uns de ces heureux rentiers qui sitôt retraités touchent à tous les métiers : les uns c' est le vélo, ou la tapisserie... La gym ou la peinture, ou bien les galeries; autant de distractions, et beaucoup d' autres encore, qui sont enrichissantes, ou salutaires au corps. Je crois savoir , Christiane, que pour toi ce sera décorer la maison, manger du chocolat, refaire la déco, peindre les murs , les portes, te consacrer aux arts , ou ton penchant te porte, et tu pourras enfin, et ce pour ton plaisir, traîner dans les expo, occuper tes loisirs . Car si j' ai bien compris, chez toi pas de problème; tu as un cuisinier, et lui, en plus, il aime. Pour faire les gâteaux, qui peut rivaliser ? Toutes ces dames ici peuvent en témoigner ! En maintes occasions, elles ont pu apprécier les bons petits gâteaux que tu nous ramenais. C' est pour le coup,Christiane, qu' on va te regretter ! Je plaisante, bien sûr, d' ailleurs tu me connais - Qui allons nous demain pouvoir enquiquiner. Toi qui connaissais tout, y compris les protêts ! Ton soucis du détail parfois nous désolait mais avec toi au moins, on était épaulé. La "petite nouvelle" qu' il y a peu je fus, a découvert en toi, tout un tas de vertus; Qui me contredira si ici je soutiens, qu 'avec toi au boulot, on était plutôt bien. Pas de saute d' humeur, pas de grosse colère. Allez va,je le dis : " pour nous t' es une mère." A partir d' aujourd'hui tu pourras t' occuper et faire toutes les choses dont tu avais rêvé . Prends soin de ta Minette et de ton cher époux et puis de temps en temps, penses un p'tit peu à nous. Je te le dis, Christiane, et les autres avec moi, sois en sûre, ma grande, tu nous manques déjà En témoignage de mon bon souvenir. Annie
Salut, Raymonde... Alors, ça y est, Raymonde, toi aussi tu y es, A ce jour tant souhaité et pourtant redouté. Mais ne t' en fais pas trop, ça n' est pas si terrible; Oublier le boulot, c' est pas bien difficile. Pouvoir perdre son temps, c' est le luxe suprême Et puis, y'a les enfants, et tous les gens qui t' aiment. Ils sauront à coup sûr occuper tes journées. A présent tu seras mamy à temps complet. Garde toi tout de même quelques heures pour toi Pour aller au ciné, par exemple avec moi... Cependant, c' est un fait, on est un peu larguée; Finies les discussions, les grandes envolées, Les engueulades aussi, surtout pour les idées, Pour avoir la pression, faudra manifester, Et là, je ne crains pas de te voir t' encroûter, Toi qui est la première quand il faut contester. Cet esprit combatif, c' est encore la jeunesse Et chez toi sur ce plan,aucun brin de faiblesse; Tu pars au bon moment car l' ami Raffarin Promet pour les retraites un drôle de destin. Alors profites-en et sans aucun regret, Evade-toi souvent vers ton île de Ré. Là tu retrouveras la nature et les fleurs Dans la sérénité un p'tit peu de bonheur.. Mais l' Alsace pour toi a des attraits certains Et comme je le crois, tu as quelque béguin... Alors je suis tranquille, pour nous pas de tracas, Comme dit la chanson, on se retrouvera... En toute amitié Annie
JCS, apprenti Web-user, vous salue bien. A bientôt ! |